Triomphe télévisuel de “Bienvenue à KIKIDENI” : La nouvelle saison de la série africaine emblématique.

Entre retrouvailles chaleureuses avec des personnages adorés et l’introduction de figures prometteuses, cette saison transcende l’écran pour offrir une odyssée rurale africaine pleine d’humour, de résilience et de vie. Un retour triomphant qui confirme le statut incontesté du cinéma Burkinabé comme joyau du septième art africain, avec Jovial' production à la manœuvre.

Image : Affiche de la série bienvenue à kikidéni avec les acteurs principaux by Jovial's prod




   Au cœur de l’effervescence de l’année précédente, la maison de production Jovial Production avait suscité un vif intérêt en annonçant le lancement du tournage de la suite tant attendue d’une des séries africaines les plus emblématiques. L’excitation était palpable et les attentes élevées. Initialement prévue pour une sortie en fin d’année 2023, c’est finalement en mars 2024 que les fans ont pu découvrir avec délectation les nouveaux épisodes.
   Dans cette nouvelle odyssée télévisuelle, l’adage “on ne change pas une équipe qui gagne” prend tout son sens. Les visages familiers qui ont émaillé les deux premières saisons de rires et d’émotions font leur grand retour. Seule Sarata Traoré, qui avait prêté ses traits à Bibata, la femme du chef du village, manque à l’appel. La série, qui a su conquérir le cœur de nombreux spectateurs grâce à son humour piquant et ses personnages hauts en couleur, n’a pas déçu. Les téléspectateurs ont ainsi retrouvé avec joie Téné et Marie, les deux épouses indomptables de Ladji, incarnées respectivement par Odilia YONI et l’incomparable Aminata DIALLO-GLEZ. Rasmané OUEDRAOGO, dans le rôle de Ladji, continue de nous éblouir par son talent, au point où il devient difficile de distinguer l’acteur du personnage. Quant au chef du village, le légendaire Kouka, interprété par Alidou OUEDRAOGO, il reste fidèle à lui-même : un refus obstiné de la modernité et une obsession du pouvoir tempérée par une faiblesse comique face aux femmes. Les figures intellectuelles du village ne sont pas en reste : le Curé, incarné par le grand Ildevert Meda, et Laetitia, l’institutrice et feministe en chef, jouée avec majesté par Leila TALL.

De gauche à droite : Aminata DIALLO-GLEZ, Rasmané OUEDRAOGO , Odilia YONI, Ildevert MEDA, Alidou OUEDRAOGO , et Leila TALL Image by Jovial’s Prod



   La nouvelle saison a non seulement répondu aux attentes mais les a surpassées. Outre les personnages principaux qui ont fait de cette série un véritable hymne à la vie rurale africaine, des personnages secondaires des saisons précédentes comme Omar, le fils de Ladji, ainsi que de nouveaux venus tels que Koumba, la nièce du chef, ont marqué les esprits. On note également le passage très remarqué de grands noms du cinéma africain tel Issaka SAWADOGO, Serge HENRI (présent depuis la première saison) et Georgette PARÉ. La production a également fait preuve d’une élégance remarquable en choisissant de faire ressentir l’absence du personnage de Bibata tout au long de la saison. Les ingrédients qui ont fait le succès des saisons précédentes étaient tous là : la rivalité hilarante entre Ladji et le Curé ou encore les joutes verbales entre Ladji et ses épouses qui démontent avec humour ses idées et règles absurdes. Et bien sûr, la naïveté légendaire et sans faille de Kouka, le chef du village.
   Avec beaucoup d’humour et un second degré savoureux, cette nouvelle saison aborde des thèmes variés mais sensibles tels que la paix, la résilience et le vivre ensemble. Des scènes mémorables parsèment cette saison : Téné vendant du porc au four “halal” pour financer le pèlerinage à la Mecque de son mari ou Ladji s’enrôlant comme volontaire pour défendre son village contre les menaces terroristes. Ces sujets délicats sont traités avec finesse et humour tout en invitant à la réflexion. 





   On ne peut que saluer le travail de titan de la production qui a réussi le pari d’adhérer tous les fans de la série, plus d’une décennie après la précédente saison. Le cinéma Burkinabé de ces dernières années, à l’exception de quelques productions, laissait très peu à désirer tant ça manquait de professionnalisme et d’originalité. Encore une fois Jovial production à corrigé le tir en rappelant que nous sommes la capitale du cinéma africain pour une bonne raison. 

 La nouvelle saison est diffusée sur canal plus pop et en streaming sur my canal

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1 Commentaires

Commentaire:

  1. La seule série que je peux regarder tous les jours sans arrêt

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