Les femmes commerçantes de Ouagadougou: des piliers de l'économie burkinabè

 Les femmes commerçantes de Ouagadougou: des piliers de l'économie burkinabè


Au cœur de la capitale du Burkina Faso, Ouagadougou, les marchés bourdonnent de vie et d'activité économique. Parmi les milliers de personnes qui y travaillent chaque jour, les femmes commerçantes occupent une place de choix. Avec leurs étals colorés regorgeant de produits variés - des fruits et légumes frais aux vêtements à la mode, en passant par les chaussures et les articles ménagers, ces femmes font preuve d'une combativité à toute épreuve pour faire face aux défis du secteur informel, qui représente environ 40 % du PIB du pays.





Ces femmes sont souvent les principales pourvoyeuses de revenus de leurs familles. Non seulement elles doivent assurer la survie quotidienne de leurs enfants, mais elles doivent également contribuer aux dépenses collectives telles que les frais scolaires, les soins médicaux et les cérémonies familiales. Elles doivent naviguer dans un marché en constante évolution, faire face à la concurrence féroce, à la fluctuation des prix et aux pertes de stock. Et comme si cela ne suffisait pas, elles doivent également composer avec les contraintes sociales et culturelles telles que le poids des traditions, le statut inférieur de la femme et le harcèlement.


Mais ces femmes ne se laissent pas abattre. Pour relever ces défis, elles ont développé des stratégies d'adaptation et de résilience remarquables. Elles épargnent leur argent dans des caisses populaires ou des tontines, obtiennent des crédits auprès d'institutions financières ou de réseaux de solidarité, diversifient leurs activités en se lançant dans la transformation ou la fabrication de produits et se regroupent en associations ou en coopératives pour défendre leurs intérêts et bénéficier de formations ou d'appuis techniques.


Les femmes commerçantes de Ouagadougou et du Burkina sont donc des actrices clés du développement économique et social du Burkina Faso. En créant des richesses et en réduisant la pauvreté, elles contribuent à l'émancipation des femmes et à l'éducation des générations futures. Elles méritent d'être reconnues et soutenues par les pouvoirs publics et les partenaires au développement pour leur rôle crucial dans l'économie burkinabè.


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